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​Linmin Zhang

Dimance  14:00

Nous avons effectué une étude sur les détails informatiques d’un réseau fronto-temporel qui couvre le cortex temporel antérieur gauche et les régions adjacentes en traitant des phrases simples arborant des mots fonctionnels qui contiennent des opérateurs logiques. En nous aidant de magnétoencéphalographies (MEG) et d’un modèle de présentation mot-à-mot, nous avons trouvé, pour la première fois, que le traitement des opérateurs logiques (ex., négation phrasale) interagit avec le traitement des connaissances conceptuelles dans l’hémisphère gauche pour former des représentations mentales à la spécificité variée, ce qui suggérerait que les mots lexicaux tout autant que les mots fonctionnels modulent l’activation du cerveau pour intégrer l’information et pour permettre aux interlocuteurs de se concentrer sur les situations ou les éléments spécifiques dont il est question lors d’une conversation donnée.
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​Ash Asudeh

Les mystères de la substitution
Samedi  17:45

L’impossibilité de substituer des termes coréférentiels est un mystère notoire dans les domaines de la sémantique et de la philosophie du langage. Le cas paradigmatique, d’après Frege, est la non-équivalence de (1) et (2), malgré le fait que Muhammad Ali et Cassius Clay soient deux noms différents dénotant une seule et même personne.

 

(1) Kim croit que Muhammad Ali était un excellent boxeur.

(2) Kim croit que Cassius Clay était un excellent boxeur.

 

Lors de cette présentation, je démontrerai que les mystères de la substitution sont, en fait, bien plus généraux que cela. J’offrirai une solution expérimentale au problème général des mystères de la substitution, en m’appuyant sur un concept formel de la théorie des catégories, les monades. L’intuition primaire derrière cette solution est que les mystères de la substitution devraient pouvoir être percés à l’aide de la notion de « perspective ».


Cette présentation est basée sur cette article.

Pour plus d’informations, accéder à  page personelle.

KEYNOTE SPEAKERS.

Heather Newell, UQAM

Qu’y a-t-il dans un mot ?
Vendredi Avril 7  17:45

Cette présentation portera sur les diverses questions que les linguistes se posent ces temps-ci quant au statut de « mot ».

Certaines théories phonologiques suggéreraient que la structure phonologique soumise, de manières spécifiques, à la structure morpho-syntactique définirait ce qu’est un mot, cependant, chacune de ces théories s’appuie sur différents concepts pour expliquer la variation inter- et intra-linguistique que l’on observe. D’un autre côté, les morpho-syntacticiens suggèrent que la notion de « mot » n’est pas intrinsèque, ce qui les amène à douter que cette notion puisse être définie.

J’analyserai des mots de tailles différentes, aux caractéristiques phonologiques et morpho-syntactiques différentes, ainsi que leur contribution au développement d’une théorie linguistique descriptive de ce qu’est un mot.

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